Les Pérégrinations de Zoé & Colin Récits photographiques de nos balades

A la chasse aux flamands roses

Temps mitigé en ce samedi matin

Après une grasse matinée bien méritée pour Zoé et prise en avance pour moi (je fais des stock pour plus tard !!), il est un peu tard pour une grosse randonnée. Nous optons donc pour du plat du côté de St-Chamas, ville qui m’attire depuis que j’ai lu qu’on pouvait y observer des flamands roses !!

Un petit périple en auto nous fait traverser vignobles et plantations d’oliviers, superbe paysage de Provence, dégradé par une centrale hydroélectrique et tout un tas de grosses usines bâties sur les berges de l’Étang de Berre.

Quelques difficultés pour trouver le sentier, cette fois pas de topo, c’est Gertrude qui nous pilote ! Nous finissons par quitter le village laissant un drôle de village bâti sur une colline dans notre dos – il s’agit de Miramas le Vieux.
Nous remontons un cours d’eau, traversant forêt de pins et champs de coquelicots, les papillons volettent autour de nous.

Le soleil décide d’être de la partie et l’aller s’avère bien agréable. Une fois au sommet du belvédère, nous découvrons une petite chapelle – la chapelle Saint-Étienne – la vue est splendide, d’un côté l’Étang de Berre, de l’autre l’Étang de l’Olivier et, au loin, Istres.

C’est ici que commencent nos ennuis ! Zoé décide que les Aller-Retour l’ennuient. Très confiant en Gertrude, je lui propose de sortir du sentier pour bâtir notre propre itinéraire en suivant des sentiers indiqués sur Google maps. La bonne idée que voilà !! Au bout de 10 minutes, nous traversons des propriétés signalées comme privées dans une forêt de pins, à la poursuite d’un sentier qui ressemble de moins en moins à un sentier !
Arrivés à une bifurcation nous nous retrouvons au dessus du jardin d’une superbe villa de Saint-Étienne. Le jardinier, plutôt sympathique, nous laisse traverser le jardin. Entêtés autant l’un que l’autre, nous persévérons pour arriver devant un panneau « Propriété Privée – Danger Taureau en liberté ». On escalade la barrière en rigolant bien jusqu’aux premières bouses de vaches … OK ! Il y a effectivement des taureaux alors. Zoé se retourne au moindre bruit ambiance Jurassic Park, pour finir, les taureaux sont plus loin, on les aperçoit.

Après l’escalade de quatre ou cinq barrières et portails, nous retrouvons un paysage de garrigue moins oppressant que la forêt de pin pour déboucher dans le fond du jardin de deux retraités…
Bien sympathiques, ils nous laissent traverser leur propriété nous saluant au portail par un « revenez quand vous voulez vous connaissez le chemin maintenant ! ». Comme quoi ils sont pas tous fous dans les Bouches-du-Rhône.

Remis de nos émotions, nous rejoignons le sentier balisé jusqu’à la voiture. Pas la queue d’un seul flamand rose, par contre les pollens eux ont bien compris que le printemps était là !!

 

La trace de notre errance :

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